Dans quel contexte avez-vous déployé la solution connectée de suivi médical Maela ?
Théo Piolin : Dès le début de l’épidémie à SARS-CoV-2, nous avons souhaité proposer à nos interlocuteurs de ville une solution qui leur permettra d’assurer le suivi à domicile des patients suspects ou confirmés Covid-19. Deux circuits coexistaient en effet pour la prise en charge des malades : les cas graves nécessitant une hospitalisation étaient accueillis au CHIC, tandis que les autres étaient suivis par le CAD, une structure médicale mise en place par la ville et opérée par des professionnels de santé libéraux – soit une quinzaine d’infirmiers diplômés d’État (IDE) et une trentaine de médecins généralistes, tous volontaires.
Maël Defranoux : Après avoir considéré plusieurs solutions connectées, notre choix s’est porté sur Maela,qui nous a semblé être la mieux aboutie sur le plan fonctionnel tout en offrant des possibilités de paramétrage très poussées.Nous avons également eu un excellent premier contact avec les équipes Maela, qui s’est confirmé tout au long de l’expérience. Leur capacité d’écoute et leur réactivité ont d’ailleurs été précieuses alors que nous sommes confrontés à une nouvelle maladie, dont la connaissance évolue quotidiennement et qui présente une symptomatologie très variée. Nous avancions donc au jour le jour et devions pouvoir faire preuve de souplesse pour affiner notre approche – voire la remettre à plat sans a priori– en fonction de l’évolution des besoins. Ce défi a justement pu être levé grâce à la mobilisation de tous, au CHIC, au CAD et chez Maela.
Théo Piolin : Dès le début de l’épidémie à SARS-CoV-2, nous avons souhaité proposer à nos interlocuteurs de ville une solution qui leur permettra d’assurer le suivi à domicile des patients suspects ou confirmés Covid-19. Deux circuits coexistaient en effet pour la prise en charge des malades : les cas graves nécessitant une hospitalisation étaient accueillis au CHIC, tandis que les autres étaient suivis par le CAD, une structure médicale mise en place par la ville et opérée par des professionnels de santé libéraux – soit une quinzaine d’infirmiers diplômés d’État (IDE) et une trentaine de médecins généralistes, tous volontaires.
Maël Defranoux : Après avoir considéré plusieurs solutions connectées, notre choix s’est porté sur Maela,qui nous a semblé être la mieux aboutie sur le plan fonctionnel tout en offrant des possibilités de paramétrage très poussées.Nous avons également eu un excellent premier contact avec les équipes Maela, qui s’est confirmé tout au long de l’expérience. Leur capacité d’écoute et leur réactivité ont d’ailleurs été précieuses alors que nous sommes confrontés à une nouvelle maladie, dont la connaissance évolue quotidiennement et qui présente une symptomatologie très variée. Nous avancions donc au jour le jour et devions pouvoir faire preuve de souplesse pour affiner notre approche – voire la remettre à plat sans a priori– en fonction de l’évolution des besoins. Ce défi a justement pu être levé grâce à la mobilisation de tous, au CHIC, au CAD et chez Maela.
Quelle approche avez-vous plus particulièrement retenue ?
Maël Defranoux : Nous avons, en premier lieu, défini des protocoles pour le suivi des patients suspects ou confirmés, selon qu’ils présentaient ou pas des comorbidités. Une première mouture avait ici été développée par les équipes Maela ; nous l’avons affinée avec les infectiologues du CHIC pour proposer au CAD une solution clés-en-mains. Nous avons, plus concrètement, élaboré des questionnaires pour suivre l’évolution des symptômes, fièvre, toux, douleurs respiratoires, etc. Plusieurs scenarii, que nous avons d’ailleurs remaniés à plusieurs reprises tout au long de la crise sanitaire, sont proposés en fonction des réponses et permettent de générer des alertes avec différents degrés de criticité, afin de prioriser le suivi des patients dont l’état s’aggravait.
Corinne Le Floch : Après une première consultation, les patients sans comorbidités bénéficiaient ainsi d’un suivi simple : ils devaient renseigner un questionnaire journalier entre le 1eret 7èmejour, et deux questionnaires quotidiens entre le 7èmeet le 10èmejour. Les patients à risque faisaient, eux, l’objet d’un suivi renforcé, soit 2 questionnaires/jour aussi longtemps que leur état le nécessitait. Chaque jour, et en fonction de leurs réponses et des alertes générées par Maela, les soignants du CAD identifiaient les patients qu’il fallait rappeler en priorité. Plusieurs options leur étaient alors proposées en fonction de la situation : une convocation au CAD, une consultation ou une téléconsultation avec leur médecin traitant, ou une visite à domicile par nos équipes ou par leur cabinet infirmier référent. Sur les 198 patients reçus par le CAD, 140 ont ainsi été suivis à distance via Maela. Parmi ceux-ci, une trentaine de personnes a nécessité un suivi renforcé.
Maël Defranoux : Nous avons, en premier lieu, défini des protocoles pour le suivi des patients suspects ou confirmés, selon qu’ils présentaient ou pas des comorbidités. Une première mouture avait ici été développée par les équipes Maela ; nous l’avons affinée avec les infectiologues du CHIC pour proposer au CAD une solution clés-en-mains. Nous avons, plus concrètement, élaboré des questionnaires pour suivre l’évolution des symptômes, fièvre, toux, douleurs respiratoires, etc. Plusieurs scenarii, que nous avons d’ailleurs remaniés à plusieurs reprises tout au long de la crise sanitaire, sont proposés en fonction des réponses et permettent de générer des alertes avec différents degrés de criticité, afin de prioriser le suivi des patients dont l’état s’aggravait.
Corinne Le Floch : Après une première consultation, les patients sans comorbidités bénéficiaient ainsi d’un suivi simple : ils devaient renseigner un questionnaire journalier entre le 1eret 7èmejour, et deux questionnaires quotidiens entre le 7èmeet le 10èmejour. Les patients à risque faisaient, eux, l’objet d’un suivi renforcé, soit 2 questionnaires/jour aussi longtemps que leur état le nécessitait. Chaque jour, et en fonction de leurs réponses et des alertes générées par Maela, les soignants du CAD identifiaient les patients qu’il fallait rappeler en priorité. Plusieurs options leur étaient alors proposées en fonction de la situation : une convocation au CAD, une consultation ou une téléconsultation avec leur médecin traitant, ou une visite à domicile par nos équipes ou par leur cabinet infirmier référent. Sur les 198 patients reçus par le CAD, 140 ont ainsi été suivis à distance via Maela. Parmi ceux-ci, une trentaine de personnes a nécessité un suivi renforcé.
Comment évaluez-vous aujourd’hui le service rendu par Maela ?
Corinne Le Floch : Cette solution a incontestablement permis de rassurer les patients isolés à domicile avec des symptômes évocateurs du Covid-19 – une situation somme toute très anxiogène. Grâce à Maela, ils ont pu maintenir un lien quotidien avec les équipes soignantes et avoir l’assurance d’être rapidement pris en charge si nécessaire. Les médecins et les infirmiers du CAD étaient également plus sereins, d’autant que tout était pensé pour que le suivi à domicile se fasse de la manière la plus simple possible, y compris pour les patients les moins à l’aise avec les technologies numériques. L’accès aux questionnaires Maela peut en effet s’effectuer via un site Web sécurisé en mode SaaS, une application mobile, ou un lien envoyé par SMS. Cette dimension multicanale, alliée à la grande souplesse de Maela et à la simplicité de sa mise en œuvre, en font à mon sens un outil particulièrement pertinent pour assurer la continuité des soins entre les professionnels hospitaliers et libéraux, au-delà du seul contexte Covid– par exemple dans le cadre des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS).
Théo Piolin : Maela devait, d’ailleurs, être également utilisée par le CHIC pour suivre les patients Covid en sortie d’hospitalisation, mais cela n’a finalement pas été nécessaire. En revanche, la solution pourrait être utile à plus long terme pour suivre, en lien avec la ville, certaines séquelles neurologiques, cardiologiques ou vasculaires. Et son intérêt ne s’arrête en effet pas au Covid : Maela peut faciliter la coordination des parcours chroniques ou complexes, par exemple à travers les réseaux onco-ville. Elle peut aussi accompagner la montée en charge de la chirurgie ambulatoire ou le développement de la récupération rapide après chirurgie au sein des établissements de santé, une transformation organisationnelle qui impose de désenclaver l’hôpital et la ville afin que chacun puisse jouer son rôle dans le suivi péri-opératoire. Avec Maela, il suffira de construire de nouveaux protocoles avec les professionnels de santé concernés.
Plus d'informations sur le site de Maela.
Corinne Le Floch : Cette solution a incontestablement permis de rassurer les patients isolés à domicile avec des symptômes évocateurs du Covid-19 – une situation somme toute très anxiogène. Grâce à Maela, ils ont pu maintenir un lien quotidien avec les équipes soignantes et avoir l’assurance d’être rapidement pris en charge si nécessaire. Les médecins et les infirmiers du CAD étaient également plus sereins, d’autant que tout était pensé pour que le suivi à domicile se fasse de la manière la plus simple possible, y compris pour les patients les moins à l’aise avec les technologies numériques. L’accès aux questionnaires Maela peut en effet s’effectuer via un site Web sécurisé en mode SaaS, une application mobile, ou un lien envoyé par SMS. Cette dimension multicanale, alliée à la grande souplesse de Maela et à la simplicité de sa mise en œuvre, en font à mon sens un outil particulièrement pertinent pour assurer la continuité des soins entre les professionnels hospitaliers et libéraux, au-delà du seul contexte Covid– par exemple dans le cadre des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS).
Théo Piolin : Maela devait, d’ailleurs, être également utilisée par le CHIC pour suivre les patients Covid en sortie d’hospitalisation, mais cela n’a finalement pas été nécessaire. En revanche, la solution pourrait être utile à plus long terme pour suivre, en lien avec la ville, certaines séquelles neurologiques, cardiologiques ou vasculaires. Et son intérêt ne s’arrête en effet pas au Covid : Maela peut faciliter la coordination des parcours chroniques ou complexes, par exemple à travers les réseaux onco-ville. Elle peut aussi accompagner la montée en charge de la chirurgie ambulatoire ou le développement de la récupération rapide après chirurgie au sein des établissements de santé, une transformation organisationnelle qui impose de désenclaver l’hôpital et la ville afin que chacun puisse jouer son rôle dans le suivi péri-opératoire. Avec Maela, il suffira de construire de nouveaux protocoles avec les professionnels de santé concernés.
Plus d'informations sur le site de Maela.
Article publié sur le numéro de juin d'Hospitalia à consulter ici : https://www.hospitalia.fr/Hospitalia-49-Special-Covid-19-MERCI-_a2230.html